Lancement du Conseil mondial de la diaspora algérienne à Paris

Discours de Karim Zéribi, fondateur du CMDA

Initié par un groupe de jeunes franco-algériens autour de Karim Zéribi, homme de médias et ancien député européen, le Conseil mondial de la diaspora algérienne (CMDA) a été lancé officiellement, le 8 mars dernier, lors d’une soirée organisée à l’hôtel InterContinental Paris – Le Grand, qui a vu la participation de plus de 400 personnes et plusieurs invités parmi les acteurs du monde des affaires et du show-business d’origine algérienne.

« Je le dis tout de suite, comme ça ce sera fait. Je n’ai pas d’ambitions politiques et je n’ai que des coups à prendre en me lançant dans ce projet. Mais je veux faire quelque chose pour mon pays d’origine. », a déclaré Karim Zéribi, le fondateur du CMDA, dès sa prise de parole sur la tribune. Rappelant aussi qu’il gagne bien sa vie grâce à ses contrats de consultant dans les médias et la communication, il a affirmé que sa « seule motivation est le développement de l’Algérie et de servir l’intérêt général ». Dans une déclaration à France Algérie Actualité, en marge de l’événement de lancement du CMDA, le tribun a indiqué que la genèse du projet est née d’une volonté, de sa part et d’Aghilas Amimer, un jeune chef d’entreprise franco-algérien, de « répondre aux appels répétés du président de la République Abdelmadjid Tebboune à l’adresse de notre diaspora qui représente 7 millions de personnes dispersées dans le monde. Cela représente environ 15 % de la population algérienne. En additionnant les Algériens d’Algérie et les Algériens de l’étranger, nous allons former un bloc uni et fort au service de notre beau et grand pays ».

Zéribi comme le reste des fondateurs du CMDA, qui se sont succédés à la prise de parole durant la présentation du projet, n’ont pas hésité à parler « sans complexe, ni peur » de « soft power algérien » et même de « lobbying pro-algérien ». C’est pourquoi d’ailleurs le CMDA, qui s’est constitué sous les statuts d’une société (club d’affaires), sera basé à Bruxelles, capitale de l’Europe et du lobbying mondial. Ses missions ont été fixées selon trois axes principaux : faire du réseautage au profit des talents membres de la diaspora algérienne ; organiser de grands événements dans tous les domaines d’activités (à Alger, Bruxelles, Paris et ailleurs) ; créer un annuaire en ligne pour les adhérents, qui va leur permettre aussi de soumettre des projets innovants afin qu’ils soient financés par un fonds d’investissement propre au CMDA. La prochaine grande étape, selon les initiateurs, sera la tenue du 1er Congrès mondial de la diaspora algérienne à Alger, les 27 et 28 avril 2024. Il sera organisé à l’Hôtel El Aurassi. Plus de 1000 congressistes devront y assister.

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