Reflux et recompositions de l’espace nord-africain

La réunion de Zéralda (banlieue ouest d’Alger), qui a eu lieu le 10 juin 1988, a entériné la création de l’Union du Maghreb arabe (UMA), qui sera proclamée le 17 février 1989, à Marrakech (photo prise lors de la réunion de Zéralda. De gauche à droite : Zine el-Abidine Ben Ali, président de la Tunisie ; Hassan II, roi du Maroc ; Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya, président de la Mauritanie ; Chadli Bendjedid, président de l’Algérie ; Mouammar Kadhafi, président de la Libye, ©D.R.).

L’historien René Gallissot, ancien directeur de l’Institut Maghreb-Europe de l’Université Paris VIII affirme souvent, dans des interventions à peine provocatrices « qu’il n’y a de Maghreb et de Maghrébins qu’en Europe ». Enfonçant le clou, il ajoutait dans les années 2000, « qu’il n’y a de Maghreb aujourd’hui que celui des ministres de l’intérieur ». Voilà en deux...

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