Cette charte d’éthique a pour objet de rappeler les principes essentiels de liberté, d’indépendance et de fiabilité de l’information produite et diffusée par France Algérie Actualité. Elle précise également les devoirs et droits des membres de sa rédaction, ainsi que les règles de déontologie auxquelles ils sont soumis. Ayant force obligatoire, elle est signée par les journalistes, les techniciens et le directeur de publication.
1/ Principes fondateurs
France Algérie Actualité est un bimédia, un site d’information et un magazine mensuel imprimé, qui se veut sérieux, libre et indépendant.
Média sérieux
La vocation de France Algérie Actualité est de fournir une information sérieuse (qualitative, complète et fiable), dans tous les domaines qui touchent aux relations entre la France et l’Algérie. L’ensemble de ses contenus, sous différents formats journalistiques, est sans complaisance, objectif et équilibré. Ses journalistes portent un regard critique sur l’actualité, qu’elle soit chaude ou froide, et font écho au pluralisme des opinions dans les deux pays. Ils exercent rigoureusement leur métier. Ils s’interdisent toute manipulation et plagiat. Ils ne relaient pas les rumeurs et les fake news, à moins de vouloir les déconstruire avec du fact-checking. Ils évitent toutes formes de sensationnalisme et d’approximations. Tout membre de la rédaction se doit de respecter la déclaration des devoirs et des droits, ainsi que les règles de déontologie qui figurent dans la présente charte.
Média libre
Hormis les restrictions imposées par les règles d’éthique, les valeurs démocratiques et les lois des deux pays, France Algérie Actualité n’accepte aucune autre borne à sa liberté. Le média a l’ambition de créer et d’innover librement dans les divers formats journalistiques, écrits, audios et visuels. Les choix des sujets et des angles journalistiques sont faits en toute liberté, sous l’orientation du directeur de publication. Les journalistes collectent, vérifient et publient les informations indépendamment de toute pression extérieure.
Média indépendant
Les journalistes de France Algérie Actualité sont tenus de refuser les liens d’intérêt avec les acteurs, tous secteurs confondus, sur lesquels ils écrivent. Ils s’engagent à déclarer tout conflit d’intérêt. L’indépendance éditoriale du média est totale à l’égard des annonceurs et de toutes les instituions de pouvoir (publiques, politiques, économiques, idéologiques et religieuses). Aucun contenu et aucune orientation ne peuvent lui être imposés par une quelconque contrainte externe. Seul le directeur de publication est responsable des choix éditoriaux.
Pour assurer son indépendance financière, le magazine fonde son équilibre économique sur la vente d’abonnements (print et contenus premium du site) et la publicité (traditionnelle et digitale).
2/ Déclaration des devoirs et des droits des journalistes
La présente charte reconnaît et adopte la Déclaration des devoirs et des droits des journalistes, adoptée le 24 novembre 1971, à Munich (Allemagne) :
Préambule
Le droit à l’information, à la libre expression et à la critique est une des libertés fondamentales de tout être humain.
Ce droit du public de connaître les faits et les opinions procède l’ensemble des devoirs et des droits des journalistes.
La responsabilité des journalistes vis-à-vis du public prime toute autre responsabilité, en particulier à l’égard de leurs employeurs et des pouvoirs publics.
La mission d’information comporte nécessairement des limites que les journalistes eux-mêmes s’imposent spontanément. Tel est l’objet de la déclaration des devoirs formulés ici.
Mais ces devoirs ne peuvent être effectivement respectés dans l’exercice de la profession de journaliste que si les conditions concrètes de l’indépendance et de la dignité professionnelle sont réalisées. Tel est l’objet de la déclaration des droits qui suit.
Déclaration des devoirs
Les devoirs essentiels du journaliste, dans la recherche, la rédaction et le commentaire des événements, sont :
- Respecter la vérité, quelles qu’en puissent être les conséquences pour lui-même, et ce, en raison du droit que le public a de connaître ;
- Défendre la liberté de l’information, du commentaire et de la critique ;
- Publier seulement les informations dont l’origine est connue ou les accompagner, si c’est nécessaire, des réserves qui s’imposent ; ne pas supprimer les informations essentielles et ne pas altérer les textes et les documents ;
- Ne pas user de méthodes déloyales pour obtenir des informations, des photographies et des documents ;
- S’obliger à respecter la vie privée des personnes ;
- Rectifier toute information publiée qui se révèle inexacte ;
- Garder le secret professionnel et ne pas divulguer la source des informations obtenues confidentiellement ;
- S’interdire le plagiat, la calomnie, la diffamation, les accusations sans fondement ainsi que de recevoir un quelconque avantage en raison de la publication ou de la suppression d’une information ;
- Ne jamais confondre le métier de journaliste avec celui du publicitaire ou du propagandiste ; n’accepter aucune consigne, directe ou indirecte, des annonceurs ;
- Refuser toute pression et n’accepter de directives rédactionnelles que des responsables de la rédaction.
Tout journaliste digne de ce nom se fait un devoir d’observer strictement les principes énoncés ci-dessus ; reconnaissant le droit en vigueur dans chaque pays, le journaliste n’accepte, en matière d’honneur professionnel, que la juridiction de ses pairs, à l’exclusion de toute ingérence gouvernementale ou autre.
Déclaration des droits
- Les journalistes revendiquent le libre accès à toutes les sources d’information et le droit d’enquêter librement sur tous les faits qui conditionnent la vie publique. Le secret des affaires publiques ou privées ne peut en ce cas être opposé au journaliste que par exception en vertu de motifs clairement exprimés.
- Le journaliste a le droit de refuser toute subordination qui serait contraire à la ligne générale de son entreprise, telle qu’elle est déterminée par écrit dans son contrat d’engagement, de même que toute subordination qui ne serait pas clairement impliquée par cette ligne générale.
- Le journaliste ne peut être contraint à accomplir un acte professionnel ou à exprimer une opinion qui serait contraire à sa conviction ou sa conscience.
- L’équipe rédactionnelle doit être obligatoirement informée de toute décision importante de nature à affecter la vie de l’entreprise.
Elle doit être au moins consultée, avant décision définitive, sur toute mesure intéressant la composition de la rédaction : embauche, licenciement, mutation et promotion de journaliste.
- En considération de sa fonction et de ses responsabilités, le journaliste a droit non seulement au bénéfice des conventions collectives, mais aussi à un contrat personnel assurant sa sécurité matérielle et morale ainsi qu’une rémunération correspondant au rôle social qui est le sien et suffisante pour garantir son indépendance économique.
3/ Règles déontologiques
La déontologie et l’éthique sont au cœur de la pratique journalistique de France Algérie Actualité. Voici les règles générales que le journal fait respecter à tous ses collaborateurs :
Obligations éthiques
L’éthique professionnelle se base sur le stricte respect des règles élémentaires bien admises dans le journalisme :
- Vérification et croisement des sources, et fidélité dans la transcription des citations de première main ;
- Anonymisation et protection des sources quand cela s’avère nécessaire, mais la règle générale reste de citer les sources publiquement ;
- Mention obligatoire des agences de presse et des autres organes médiatiques à l’origine d’informations reprises partiellement ou entièrement ;
- Application du principe de débat contradictoire quand il y a plusieurs parties antagonistes, et donner la parole à chaque personne, morale ou physique, mise en cause dans un article.
Interviews
France Algérie Actualité accepte la relecture des interviews, pour éviter toute erreur d’interprétation ou subir un démenti de la personne interviewée. Mais cela ne doit pas déboucher sur une modification substantielle des propos recueillis et les questions initiales ne peuvent aucunement être modifiées ou supprimées. Si les modifications demandées dénaturent l’entretien réalisé, la rédaction pourrait refuser de publier l’interview.
Droit de réponse
France Algérie Actualité se soumet naturellement à la législation en vigueur qui régit les droits de réponse. Néanmoins, tout rédacteur concerné par un droit de réponse est informé avant sa publication afin d’être en mesure de réagir et d’apporter les compléments et précisions nécessaires. Par ailleurs, la décision de publier ou de refuser l’insertion d’un droit de réponse est du ressort exclusif du directeur de publication.
Justice
France Algérie Actualité protège ses journalistes et leurs sources d’information. Cependant, dans le but d’assurer cette protection en cas de procès, quelle que soit sa nature, chaque collaborateur est tenu de fournir à la direction de la rédaction ses sources et de bien documenter son travail. Les frais de justice sont pris en charge par le journal.
Signature
France Algérie Actualité propose à chacun de ses collaborateurs de signer avec son vrai nom ou avec un pseudonyme unique. En outre, un rédacteur peut refuser de signer son article s’il considère que les modifications apportées par le directeur de publication en dénaturent le sens.
Conflits d’intérêt
France Algérie Actualité refuse à ses journalistes de traiter un sujet qui peut poser un problème de conflit d’intérêt personnel. Ils ne couvrent pas, non plus, un domaine dans lequel un membre de leur famille occupe une fonction d’autorité. De même, tout article autour d’un ouvrage ou d’une œuvre dont l’auteur travaille régulièrement pour le journal doit mentionner cette qualité. Enfin, il est interdit aux journalistes de recevoir tout cadeau, d’une valeur autre que symbolique, qui serait de nature à mettre en cause leur indépendance.
Réseaux sociaux
France Algérie Actualité donne la liberté à ses collaborateurs de s’exprimer sur les réseaux sociaux, dans le respect des lois régissant la liberté d’expression dans leurs pays de résidence. Il leur est rappelé, toutefois, qu’ils font partie d’un collectif et que leur expression publique peut avoir des conséquences importantes sur l’image du journal et le travail de leurs collègues. Ils doivent donc suivre les recommandations de la présente charte y compris sur les réseaux sociaux.